Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /
couverturecapitalisme.jpg

Editions Bénévent 2009, ISBN : 978-2-7563-1086-2

Pour commander ce livre

Présentation de l’ouvrage

Le capitalisme n'existe pas n'est ni un ouvrage économique, ni un ouvrage politique.

Une définition du capitalisme

Son unique objet est de répondre à la question : " Qu'est ce que le capitalisme ? " par une analyse philosophique sous forme d'essai.

Il n'existe pas de définition du capitalisme... ou plutôt, il en existe tellement et qui sont si
contradictoires, que cela devient difficile de définir le système en quelques mots.

Pourtant le capitalisme est un " sujet de société " depuis Marx, et peut être encore avant lui : Fourier,
Rousseau, les utopistes, les communistes, mais aussi dans les discours de tous les hommes de tous
les partis politiques, des journalistes, de " l'homme de la rue ". Le terme est sans doute l'un des plus
employés.

Une analyse poussée

C’est pourquoi l’auteur s’est plongé dans une analyse plus profonde.

Celle-ci commence par un inventaire de tous les domaines ou il est question de capitalisme :
politique, économie, finance, système social, idéologie.

Aussi, il aborde son fondement : le capital, pas seulement au sens marxiste du terme, mais dans tous
les sens que la société lui a donnés et lui donne.

Comme les plus illustres prédécesseurs (Proudhon, Bakounine) l'ont exposé : le point de départ est
la propriété, le droit de propriété.

Celui-ci est un des aspects, une de déclinaisons, un des développements de la liberté :
" exercer ses choix sans contrainte ".

Liberté Vs Pouvoir

Être libre, ne pas être esclaves, ne pas être serf, ne pas souffrir de servitude, ne pas être à la merci,
ne pas subir le pouvoir, l'arbitraire.

L'idée de liberté à profondément évolué, depuis la Grèce antique, depuis la révolution de 1789,
depuis la naissance d’une certaine forme de république.

Elle a deux limites :

La liberté accordée à tous est un droit ; celle accordée à certains est un privilège.

La liberté de chacun s'arrêtant ou commence celle des autres :

" Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute
duquel il est arrivé, à la réparer.
" Article 1382 du Code Civil.

Pour l’auteur, l'opposé de la liberté est le pouvoir : tout pouvoir est privatif de liberté.

Depuis toujours, le pouvoir, l'autorité, sont considérés comme un mal nécessaire.

L'anarchie, la démocratie directe étant associées aux utopies irréalistes, ou chacun
pourrait se comporter de façon irresponsable et sans limite.

La démocratie, la " volonté générale " sont considérées comme la panacée. L'abus de la
majorité, la soumission des minorités, les comportements irresponsables, n'ont pas
disparu. Il semble même que ces problèmes prennent une acuité particulière. Que la
situation s'aggrave.

Pourquoi ?


Les problèmes ne sont-ils pas mal posés ?

Aucune idée, aucune idéologie, aucun discours, aucune abstraction n'agit.
Ce sont toujours des hommes qui agissent, au nom de l'Etat, comme ils agissaient
autrefois au nom de Dieu, pour l'administration comme autrefois pour l'église.

Les discours, les théories, les objectifs, n'ont aucune valeur, aussi longtemps qu'ils ne
s'appliquent pas dans la réalité, que les actions qu'ils "justifient" ont des effets inverses de
ceux annoncés, envisagés, promis.

Tous les mots en "isme", toutes les idéologies, les théories, masquent des comportements
humains. Ce sont les seuls éléments à prendre en compte, par rapport à un seul critère :
les conséquences réelles, actuelles, connues, celles à long terme étant toujours aléatoires.
Dans la plupart des cas : inconnues au moment ou des mesures efficace peuvent encore
être prises.

Pour l'humain, le critère est également unique : la souffrance, "Ce qui fait souffrir est mal "
Que l'on agisse au nom de l'état, de l'administration, d'une société, d'une association,
d'une idée ou d'une idéologie, celui qui est condamnable est celui qui agit, dans la limite
des conséquences de ses actes. L'imprévoyance, l'ordre reçu, la méconnaissance,
l'inconscience des conséquences, ne sont pas des excuses, elles ne dispensent pas d'avoir
à réparer les dommages causés.

Une évolution des comportements, du consensus social, du «contrat social», pour
reprendre l'expression de Rousseau, de la démocratie de Tocqueville, supposent une
réforme de la pensée, de reconsidérer les idées reçues.
Au delà de la réponse à la question posée, c'est la conclusion, le message contenu dans
cet ouvrage.


Partager cette page
Repost0