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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 06:37

Actuellement, en France et dans tous les pays qualifiés de démocratiques ou libéraux, les droits des salariés et des actionnaires sont séparés par des barrières infranchissables, celui des actionnaires, en quelque sorte externe, porte sur des parts ou des actions, représentatives de la propriété de celle-ci.  Permettant de recevoir des dividendes et pouvant être vendus. Ceux des salariés, internes, portant sur le patrimoine même de l’entreprise, salaire, couverture sociale et indemnités de rupture, au prorata du temps qu’ils y ont passé et de leurs rémunérations.

 

Ces droits ne sont en rien en rapport avec les « apports respectifs ». Ils le sont encore moins pour  leur influence sur les destinées des entreprises qui, en principe, sont décidées par des assemblées annuelles d’actionnaires, le plus souvent sous le contrôle de financiers. Dans la plupart des cas mandataires de mandataires, de spéculateurs plus souvent que d’investisseurs totalement indifférents au sort de l’entreprise, dont ils ne savent généralement rien.

 

Cette situation est de plus en plus insatisfaisante, tant pour les véritables actionnaires, écartés des décisions, que des salariés, traités souvent comme du bétail.

 

Pourtant des solutions seraient possibles. Qui puissent préserver les droits des uns et des autres.

 

Le fondement des droits des actionnaires est constitué par les apports qu’ils font, à la constitution et au cours de la vie, soit directement, soit en mettant en réserve des bénéfices. Jusque là : c’est sain. Au-delà, les choses sont plus contestables, moins justes. En effet, il est un principe de droit qui dit que l’on ne peut en concéder plus que l’on en a soi-même « Nemo plus juris … », pour les initiés. Or, il s’avère souvent que la vente d’actions de sociétés assure à un concurrent, un groupe financier, un fonds de pensions … Des droits plus importants que n’en avaient ou n’en exerçaient les cédants, par la réunion d’actions et le contrôle de la direction de la société.

 

Le seuil critique se manifeste généralement pour les salariés, par des « délocalisations », entrainant licenciement, précarité sociale, voire misère.  Dont ils ressentent une frustration d’autant plus grande qu’ils ont plus et plus longuement, contribué au développement de l’entreprise. Que ceci n’est pas pris en compte. Que les palliatifs qu’il a été tenté de mettre en place se sont avérés illusoires et l’intervention des politiques inconséquente.

 

Toutes les solutions qui ont à ce jour été proposées et dont j’ai connaissance, reposent sur l’idée d’une interdiction du licenciement ou d’une augmentation dissuasive de son coût. Tous ceux qui s’intéressent à ces questions devraient savoir depuis longtemps que le frein au licenciement a des effets beaucoup plus rapides et radicaux sur l’embauche qui, pour les entreprises, est plus facile à maîtriser.

 

Mettre en cause le statut du salarié, sacro-saint fondement du droit du travail, est un sacrilège et c’est celui-ci que je compte commettre.

 

En théorie, il y a deux groupes : les actionnaires et les salariés, dont les intérêts seraient opposés ou au moins concurrents. En pratique, il y a une direction qui, officiellement représente les actionnaires, mais dans la plupart des cas ne représente qu’elle-même et les « petits copains », qui contracte avec les salariés, non pour le compte des actionnaires, mais pour celui de l’entreprise.

 

Dans la réalité concrète, les intérêts des actionnaires et des salariés sont beaucoup plus liés et ceux avec lesquels ils s’opposent le plus, sont ceux des directions et de leur entourage.

 

Il me semble que personne ne peut considérer ce mode de fonctionnement comme démocratique.

Que néanmoins des systèmes peu différents pourraient présenter ce caractère à condition de définir quelques principes de fond.

 

Le premier étant que l’assemblée des sociétés, organe principal et détenteur de la plus grande compétence et autorité, réunisse à la fois actionnaires et salariés.

 

Que les droits de votes des uns et des autres, s’ils ont des fondements nécessairement différents, soient l’objet de dispositions communes : par exemple que l’ancienneté joue un rôle important. Le droit de vote pourrait n’être alloué qu’au bout d’un an, de conclusion du contrat de travail pour le salarié, ou de détention des actions pour une même personne physique, pour une personne morale, dont le représentant et la personne physique disposant de la direction ou du contrôle soient restés les mêmes. De façon à éviter que les spéculateurs et intermédiaires frauduleux ne puissent intervenir dans la direction des sociétés.

 

Le principal problème résiderait dans la répartition des parts aux salariés. Une règle d’égalité supposerait que chaque salarié dispose d’une voix par année de présence. Quelque soit l’importance de sa fonction ou le montant de son salaire. Celle de proportionnalité supposerait que chaque salarié dispose d’un nombre de voix proportionnel à sa contribution à la bonne marche de l’entreprise, ce qui supposerait la définition de critères spécifiques. La possibilité pourrait en être laissée à ceux prêts à relever le défi.

 

La répartition des parts des salariés devraient être définie en fonction du chiffre d’affaires ou de la marge d’exploitation. Selon le type d’activité : chiffre d’affaires pour celles de production marge d’exploitation pour le négoce (achat pour revendre). Au sein d’une même entreprise, les deux modes pourraient coexister en fonction des attributions de chacun. Pour les services généraux, internes, ils devraient se voir attribuer, par les producteurs et les commerciaux, un pourcentage sur leurs parts. Celui-ci pourrait être défini par les statuts, des taux de 5 à 10 %, sont généralement attribués en comptabilité analytique pour la partie « administrative ».

 

Il serait sûrement injuste et inefficace de définir, dès l’établissement des statuts, la répartition des droits de vote entre actionnaires et salariés. Sauf à risquer des conflits sans fins, il faudrait néanmoins établir des clefs. Dans la plupart des cas, un ratio entre capital et chiffre d’affaires ou marge d’exploitation devrait convenir.

 

Les assemblées générales devraient pouvoir statuer, selon l’objet des décisions : ensemble ou par collèges séparés, avec majorité simple ou double, comme la pratique existe déjà en présence d‘actions de plusieurs catégories.

 

Un type de société correspondant au schéma que je viens d’esquisser, n’existe pas encore. Pourtant, comme la plupart des dispositions du droit des sociétés sont supplétives, rien, de ce côté, ne l’interdit formellement. Il en va autrement en matière de droit du travail, de celui de la responsabilité et d’autres dispositions du code civil. Il pourrait néanmoins inspirer certains groupes de salariés et juges de tribunaux de commerces soucieux d’éviter des délocalisations, des fermetures d’usines économiquement injustifiées et d’autres entreprises désireuses de se prémunir contre de tels évènements.

 

 

                                                                                              Marc Albert CHAIGNEAU

                                                                                              PUTEAUX, le 7 avril 2012

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 06:47

« Sciences exactes ou sciences abstraites »

 

Présentation

 

L'essai « Sciences exactes ou sciences abstraites » est une critique des sciences exactes.

 

Pourquoi une critique des sciences exactes est elle nécessaire ?

 

Celles ci, en premier lieu les mathématiques, dominent la pensée contemporaine. Elles sont portées au rang de « quintessence » du raisonnement, servent de modèle, de référence dans tous les domaines, sont considérées comme « formatrices » de la pensée, et constituent la base de tout enseignement dans quelque discipline que ce soit.

 

Il convient tout de même de relever que dans leur vie, tant professionnelle que personnelle, très rares sont ceux qui mettent en œuvre ne serait ce qu'une petite partie de ce qu'on leur a enseigné en mathématiques. Que leur enseignement constitue une sorte d'initiation, un mode de sélection, dont on peut se demander s'il est réellement adapté lorsqu'il ne prépare pas à la discipline qui sera ensuite étudiée ou exercée. D'excellents médecins, pharmaciens, financiers, organisateurs... ont été, sont, de mauvais mathématiciens. De très bons mathématiciens peuvent faire d'effroyables médecins... L'état de la société ne plaide pas en faveur de ce système de valeur.

.

Il n'en a pas toujours été ainsi, en fait il n'y a que quelques dizaines d'années que les sciences en général et les mathématiques en particulier ont pris cette importance. Auparavant, c'était la culture classique, les « humanités », qui étaient privilégiées.

 

Ces « humanités » ont pour avantage sur les mathématiques une plus grande diversité et un degré d'abstraction moindre. Cet essai ne manifeste aucun esprit de compétition avec les physiciens ou mathématiciens, dont l'objectif est de sonder au plus profond, d'affiner au maximum, de développer des théories nouvelles, des applications toujours plus diverses dans des domaines plus vastes.

 

La démarche semblerait même inverse. Il paraît en effet nécessaire de négliger les détails, pour avoir une vue d'ensemble de ce que nous considérons comme : « connaissance scientifique », de procéder : « par approximation ». Cette mise en cause n'est pas une démarche scientifique mais une contribution à l'objectif exprimé par Henri BERGSON : « La théorie que la science était en droit d'attendre...de la philosophie, - théorie souple, perfectible, calquée sur l'ensemble des faits connus, ( que) - la philosophie n'a pas su ou n'a pas voulu... lui donner. » (L'âme et le corps) Profil - HATIER

 

L'objectif des sciences est l'exactitude. Cette exactitude ne se rencontre que dans l'abstrait. Faut il considérer que la réalité naturelle est approximative, inexacte. L'uniformité mathématique peut elle être légitimement considérée comme supérieure à la diversité de la réalité ? Que sont les nombres ? Les points ? Les droites ? Les plans ? N'existe-t-il pas une confusion entre le volume et l'espace ? Toutes ces notions ne sont elles pas des conventions ? Si elles sont mal fondées, ne faussent elles pas notre compréhension de l'univers ? Ne participent elles pas à déterminer les désordres que nous constatons dans l'état de notre société ?

 

L'objet de cet essai est de poser ces questions, de chercher des réponses.

 

                                                           Marc Albert CHAIGNEAU                                                                      PUTEAUX 29/01/2008 - 4/11/2009

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 06:43

Le dogme de l’équilibre financier

 

Présentation

 

 

 

Le discours que nous entendons, dans la bouche des hommes politiques, au pouvoir ou opposants, des dirigeants de sociétés, de groupes, d'instances nationales et internationales, d'organismes de contrôle, relayé par les journalistes, exposant la nécessité d’un équilibre financier, les conséquences qui en découlent, est de plus en plus lénifiant et inapproprié. Chacun en prend conscience mais rares sont ceux qui cherchent à en faire l’analyse.

 

C’est à cette analyse qu’est consacré cet essai.

 

Un dogme est un point de doctrine établi comme fondamental, incontesté, certain. La nécessité de l’équilibre financier en est devenu un.

 

Il est avéré que les dépenses doivent être équilibrées avec les recettes, les avoirs avec les dettes.  Mais que comprend-on dans les recettes et les dépenses ? Qu’est ce qui est pris en compte ? Ne l’est pas ? Comment sont établis les comptes ? Sont-ils suffisamment certains, fiables, pour fonder des mesures douloureuses ? Radicales ?

 

La nécessité de la rentabilité d’une entreprise artisanale, industrielle ou commerciale parait fondée. Mais qu’en est-il du système social ? Du judiciaire ? Du domaine public ? Doivent-ils eux aussi être rentables ? Ne devraient-ils pas plutôt être soumis à d’autres critères, d’autres paramètres, que celui de la rentabilité ?

 

Au sein de nos sociétés, de nombreux problèmes se posent : les rémunérations et le coût du travail, qui détermine le chômage. Celui-ci n’étant pas un phénomène économique mais social. Le prix des matières premières, l’absence de rentabilité du traitement des déchets, corolaire de la pollution. Ne considérer ces problèmes que sous leur aspect financier n’est-il pas réducteur ? Ne limite-t-il pas le champ des solutions envisageables ?

 

L’ouvrage « Crise financière ou de société ? » arrivait à la conclusion que la monnaie n’avait pas les qualités nécessaires pour jouer le rôle de paramètre universel qui lui est désormais dévolu.

 

Cet essai montre que les comptes en général, publics en particulier n’ont pas non plus les qualités nécessaires pour fonder les politiques et les relations sociales ainsi qu’ils tendent désormais à le faire.

 

Qu’il est tout à fait possible de réformer les pensées et les comportements dans ce domaine.

 

Que les équilibres financiers sont fondés sur des comptes, très imparfaits, susceptibles d’être améliorés. Qu’ils sont des « photographies » qui ne seront jamais plus susceptibles de remplacer le paysage que des cartes.

 

Que la solution proposée consiste, chaque fois qu’il est possible, à se référer à la réalité concrète et non aux comptes, de ne pas leur accorder plus d’importance que leur imperfection ne justifie et surtout de toujours faire prévaloir la dimension humaine sur la dimension financière.

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:09
couverturecrisefinanciere
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:01
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 10:59
couverturecapitalisme
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 10:56

Marc - Albert CHAIGNEAU

Le capitalisme n'existe pas

Essai – Editions Bénévent, 2009

 

Marc - Albert CHAIGNEAU transmet par ses essais philosophiques, un système de valeur qui lui paraît manquer à la société actuelle. Ce système comprends à la fois une méthode et une morale. Dans Le capitalisme n’existe pas, il expose les possibilités d’utilisation de celui-ci.  L’ouvrage : Crise financière ou de société ? publiés tous deux aux Editions Bénévent lui fait suite, un troisième, en cours d'écriture , leur fera suite.

 

Qu'est ce que le capitalisme ?

C'est à cette question que l'ouvrage est destiné à répondre. On en parle dans tous les domaines : politique, économique, social... et les discours qui en traitent sont toujours polémiques, partisans, idéologiques.

Il en existe de multiples définitions, chaque classe, chaque parti, groupe, tendance, en a une ou plusieurs. Opposées, antinomiques, contradictoires.

Si le capitalisme tient une telle place dans la pensée et les discours, n’est-il donc pas nécessaire d'éclaircir cette question ?

Pour y répondre, Marc - Albert CHAIGNEAU débute son analyse philosophique par un inventaire de tous les domaines où il est question de capitalisme : politique, système social,  économie, finance, idéologie.

Aussi, il aborde son fondement : le capital, dans tous les sens que la société lui a donné et lui donne. Il est souvent question du capitaliste : celui qui vit du revenu de son capital sans travailler. Mais existe-t-il vraiment ? Les revenus du capital et du travail ne sont t-ils pas complémentaires, indissociables ?

Le véritable fond du problème relève des reproches faits au capitalisme « exploitation de l'homme par l'homme ». N'a-t-on pas dit autant de mal de tous les régimes communistes ? N'est ce pas justifié ? Si ceux-ci ont échoué du fait de la malhonnêteté des dirigeants, responsables... n'est ce pas le même problème dans les régimes capitalistes ?

La solution consisterait-elle à sortir du capitalisme ? Pour quel régime ? Quelle politique ? Quelle économie ? Pour obtenir quel résultat ?

Ne faut-il pas considérer la réalité du problème autrement ? Peut-on considérer un système comme responsable des comportements humains, individuels ? Que l’on agisse au nom de l’état, de l’administration, d’une société, d’une association, d’une idée ou d’une idéologie, celui qui est condamnable est celui qui agit, dans la limite des conséquences de ses actes. Chacun ne devrait-il pas se poser la question de l’importance de son propre comportement et des conséquences de ses actes ?

 

          M.A CHAIGNEAU, le 14 décembre 2009

Relations avec la presse

Samantha Bergognon

06 25 04 62 29

samantha.bergognon@gmail.com

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 10:51

Marc - Albert CHAIGNEAU

 

Un esprit sain

Essai philosophique – Publibook, 2007

 

 

Depuis des décennies, sans doute plus d'un siècle, des hommes politiques, des penseurs, de toutes disciplines, obédiences et idéologies s'affrontent pour proposer des solutions à l’état de notre société,  à la souffrance humaine, dont il faut constater qu'elles manifestent une similitude quasi absolue, tant dans l'analyse des causes, les mesures, que l'absence d'effet.

 

Pour considérer les choses autrement, Marc - Albert CHAIGNEAU propose d’abandonner certains schémas de pensée. Tenter de s'assainir l'esprit, de le débarrasser des préjugés, des idéologies. Considérer les problèmes dans leur réalité pratique, quotidienne, actuelle. Contrôler, organiser sa pensée à cette fin.

 

En partant d’une analyse de la pensée, de la distinction entre les émotions, la pensée concrète et la pensée abstraite, le conscient et l'inconscient. Marc - Albert CHAIGNEAU nous entraîne avec « Un esprit sain » à la découverte de l’Homme, de ses facultés, de ses sentiments, de la complexité de la nature humaine. Il nous montre que, contrairement à ce que nous pensons, nous ne maîtrisons que fort peu notre pensée. Que notre inconscient joue un rôle beaucoup plus considérable que nous ne le croyons. Que nos émotions expliquent mieux nos comportements que nos pensées rationnelles. Que ceci tend à permettre de comprendre beaucoup mieux l'incohérence de la situation actuelle, les écarts entre les idées, les discours et la réalité des faits et des situations.

 

Une belle parabole pour nous conduire à la société, et à la vision qu’il a d’elle.  Cela part d’une simple constatation : l’Homme n’a pas exploité tout le potentiel de la Communauté, ni sur le plan individuel, ni sur celui des groupes sociaux. Argument sur lequel il établit des esquisses de solutions pour que nous arrivions à mieux vivre ensemble.

 

Pour faire face à nos problèmes, aux maux de notre société (chômage, dictature majoritaire, politique spectacle, enseignement, finance, économie, social…), il faut : « Un esprit sain » pour un Homme sain. Un postulat de base élémentaire, pourrait-on dire. Mais sur lequel Marc - Albert CHAIGNEAU construit toute sa thèse. D’abord une analyse pertinente de l’Homme. Puis de la société, de ses travers, de ses désordres et injustices. L’auteur reconstitue ainsi les liens étroits existants entre les bases de la nature humaine et le fonctionnement actuel de la société. Pour que nous nous connaissions mieux, pour que nous puissions mieux vivre et nous comprendre.

 

Entouré et protégé de nombreux philosophes, Marc Albert CHAIGNEAU nous adresse un essai qui revient sur les grandes réflexions passées pour en tirer de nouveaux développements. Il nous enseigne qu' « est universel ce qui est individuel, pas ce qui est collectif ». Que la  voie pour sortir du chaos passe par la fraternité, la responsabilité individuelle et collective.

 

M.A CHAIGNEAU, le  20 janvier 2010

 

Relations avec la presse et Promotion

Samantha Bergognon

06 25 04 62 29

samantha.bergognon@gmail.com

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 06:51

 

 

Marc ‐ Albert CHAIGNEAU
Crise Financière ou de société ?
Essai – Editions Bénévent, 2009


 

Marc Albert CHAIGNEAU a été conseil de sociétés et avocat d'affaires, puis responsable juridique
de groupe pendant 35 ans. L'ouvrage : Crise financière ou de société ? est en quelque sorte une
suite de : "Le capitalisme n'existe pas" publiés tous deux aux Éditions Bénévent.

L'objet de cet essai est, au delà de l'analyse de la crise elle même et des causes identifiées, d'aller
chercher plus profondément au sein de la société ce qui a pu entrainer une simple crise financière à
avoir une telle importance, de telles conséquences sur celle ci.

Qu'est ce que la finance, à quoi sert‐elle ?
L'argent ne gouverne t‐il pas la vie de chacun d'entre nous ?
Comment identifier les constructions intellectuelles qui ont abouti au fonctionnement actuel de la
société ?

L'auteur propose de considérer les comportements humains et les mécanismes qui, au sein de la
société, ont engendré cette crise, les précédentes et celles qui les suivront. De mettre en cause le
rôle de la finance et de la monnaie, leur prépondérance, l'importance accordée à l'économie au
détriment des autres domaines de la société, de la relation humaine.

A cet effet, il expose une analyse différente des rôles de la monnaie, des différences à prendre en
compte entre l'investissement et la spéculation.
Il pense, contrairement à l'essentiel de ce qui a été dit ou publié, que le « capitalisme », le
libéralisme, les institutions, les organisations, les mécanismes ne sont pas responsables des
désordres. Que ceux ci ont été, sont et seront les conséquences d'abus, de malhonnêtetés, de
malversations, auxquels presque tout le monde a participé ou contribué en contrepartie de tel ou tel
avantage, privilège, ou passe droit... Et qu'il est nécessaire de prendre conscience de ces causes
véritables et des conséquences non encore identifiées.

A quelle fin ?

La plupart des ouvrages traitant de tels sujets concluent sur des propositions adressées aux
gouvernements, aux dirigeants, aux instances internationales. S'avèreraient‐elles fondées, serontelles
considérées par ceux auxquels elles s'adressent ? Appliquées ? Suivies d'effets ? Dans combien
de temps ? Au bénéfice de qui ?

Bien que l'intention de l'auteur ne soit pas de donner un « guide pratique », ce qu'il suggère consiste
à modifier les comportements individuels de ceux qui souhaiteront être le moins possible victimes de
ces « crises ». Le fonctionnement de la société repose sur une pensée, un système de valeurs, une
morale. Comme dénoncé dans son premier ouvrage publié : Un esprit sain, l'auteur considère que
seule une modification des comportements individuels et collectifs peuvent permettre à ceux qui le
désireront de se protéger. Que seule une restauration de la morale et de la responsabilité permettra,
peut être, de résoudre les problèmes.

M.A CHAIGNEAU, le 4 décembre 2009
 

 
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