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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:56

Parcours philosophique

Objectif

Analyse de société

 

 

Du droit des affaires à la philosophie

 

Le droit est complexe, divers et varié. Le droit des affaires qui inclut du droit Civil, du droit Commercial, des sociétés, fiscal, social, de la propriété intellectuelle... l'est sans doute particulièrement.

 

Une entreprise l'est également, au sein de laquelle cohabitent des problèmes de production, de fabrication, de conditionnement, d'achats, de prestations de services, de vente, de promotion, de publicité de distribution, d'administration, de gestion, de comptabilité, de personnel...

 

Au cours de ma carrière professionnelle, longue de trente cinq ans, j'ai participé à la constitution d'environ un millier de sociétés. A l'organisation de plus de quatre cent procédures collectives (dépôts de bilans, redressements, liquidations, faillites).

 

Il n'existe pas deux entreprises semblables, tous les dirigeant agissent et réagissent différemment, les actifs, les activités, collaborateurs, clients fournisseurs, banquiers, comptables... sont différents et chaque élément à des incidences sur les autres.

 

Ainsi exprimés, les problèmes paraissent insurmontables et pourtant le rôle d'un conseil de sociétés consiste à trouver des solutions aux sociétés qu'il suit. Pendant toute ma carrière, elles ont été entre cent cinquante et deux cent en permanence.

 

L'expérience m'a montré que les solutions relevaient d'abord de la méthode, de l'organisation de mon travail. Dans des dossiers à court terme, qui se nouent et se dénouent en quelques heures ou en quelque jours, il est souvent possible d'aborder le sujet sous tous les angles, de venir et revenir, d'agir sous l'inspiration du moment. Dans les dossiers à long terme, une cession s'élabore généralement sur un an à un an et demi, le suivi d'une constitution de société ou d'une procédure collective nécessite plusieurs années, des centaines, parfois des milliers d'heure de travail. Un erreur sur les fondements, les bases du dossier, peuvent avoir des conséquences énormes et irrattrapables. A titre d'exemple, une erreur d'un micron dans un conduit de tuyère de fusée, peut déterminer une différence de plusieurs centaines de mètres lorsqu'elle atteint son orbite de lancement.

 

L'histoire de la pensée humaine montre que les résultats ont toujours été obtenus, les progrès réalisés, par approximation successive. A condition que cette approximation ne soit pas erronée.

 

A chaque étape, pour chaque ensemble, sous ensemble, élément, il faut procéder à une analyse. Ce sont ceux ci qu'il faut identifier, caractériser, qualifier en premier.

 

La société humaine fonctionne de façon chaotique. La misère et la pollution, souvent dénoncées mais dont les causes sont, à mon avis, mal expliquées, le montrent. D'autres phénomènes, la plupart du temps passés sous silence, me semblent l'être encore plus. Les énormes embouteillages, causés par des dizaines, voire des centaines de milliers de voitures ne sont ils pas choquants ? Considérées individuellement et ponctuellement, les raisons de ces déplacement peuvent paraître fondées, mais abordées globalement, collectivement, les inconvénients, les désordres, dégâts, pollutions … Ne paraissent-ils pas injustifiés ?

Les transferts, exportations, importations, de produits et articles divers, de faible valeur, tout autour de la planète, nécessitant la mise en œuvre d'organisations très importantes, de vaisseaux, de véhicules, d'un coût énorme, la consommation de carburant, le travail supplémentaire de dizaines, centaines, milliers de personnes, peut il se justifier lorsque les même produits pourraient être fabriqués localement en mettant en œuvre des moyens beaucoup moins importants ?

 

Ces situations, contraires à une logique de bon sens, sont justifiées par une « logique financière ». Pour contredire la réalité concrète, celle-ci ne peut être fondée que sur des artifices. Ceux ci ont une dimension sociale, mais ils sont d'abord des constructions intellectuelles, des modes de pensée, des techniques intellectuelles.

 

Comment trouver dans la pensée et dans le fonctionnement de la société qui en est le reflet, les modes et techniques de pensée, les constructions intellectuelles qui ont abouti à la situation actuelle ?

 

Nous avons relevé des situations choquantes qui paraissent incompréhensibles en logique. A quels phénomènes connus peut on les rattacher ?

 

Lorsque l’on constate des excès, la logique et le bon sens voudraient qu’on les traite de façon particulière, surtout lorsqu’ils ne concernent qu’un faible pourcentage d’actes. En France, l’habitude ou le système, consiste à changer radicalement la règle, souvent pour en choisir une allant à l’opposé de la précédente.

 

Toute collectivisation des risques a pour conséquence, pour corollaire, la concentration du pouvoir, entre les mains des dirigeants du système.

 

Cet ensemble repose sur des clefs qui relèvent de la morale et de la logique :

 

  • la vérité contre la dissimulation, le secret, le mensonge et les statistiques,

  • la responsabilité qui s’exprime par la réparation et non par la sanction, contre l’irresponsabilité, la manipulation et la prise en charge par la collectivité des dommages causés par certains,

  • la franchise, la droiture, la loyauté, la bonté et l’honnêteté, contre la dissimulation, la malveillance et la malhonnêteté,

  • l’altruisme contre l’égoïsme, la soif de pouvoir et la volonté de puissance,

  • l’efficacité contre l’artifice et l’inefficacité,

  • le respect et la politesse contre le mépris

  • la douceur contre la violence,

  • la contribution plutôt que l’imposition

  • la simplicité plutôt que la complexité,

  • la clarté plutôt que la confusion,

  • la réalité plutôt que l’artifice.

 

L'objectif de mon blog est de développer des échanges sur le sujets traités dans mes livres. Mon expérience m'amenant à donner certains conseils pour aider, au moins dans la méthode et s'ils le désirent, ceux qui souhaiteront intervenir.

 

  • Le monde appartient à ceux qui discourent, qui écrivent, qui diffusent des idées auxquelles un nombre suffisant de citoyens adhère, pour qu'elles soient mises en œuvre.

  • Un discours, une écriture clairs amènent une compréhension claire.

  • Au lieu de vous faciliter la tâche, facilitez celle de vos auditeurs et lecteurs.

  • Énoncez votre idée principale avant d'exposer le raisonnement qui y conduit.

  • Si vous ne pouvez exprimer une idée que d'une seule façon, c'est que vous ne la comprenez pas véritablement. C'est n'est pas une idée, mais une chaîne de caractères. Approfondissez la, essayer de la contredire, d'envisager l'inverse, l'opposé, la contestation. Cherchez à la disséquer, à la décomposer dans les éléments les plus petits et les plus simples possibles.

  • Une des meilleures choses que vous pouvez faire pour améliorer votre discours et votre écriture est d'apprendre à éliminer les mots non nécessaires.

  • Si vous êtes capables d'épeler "int main (int argc; char* argv);" alors vous êtes capables de différencier "ces" et "ses"

  • Restez simple. Les digressions, les images, décorations inutiles distraient l'auditeur comme le lecteur et peuvent nuire à l'intelligibilité du propos.

  • Ne jamais attirer l'attention de l'auditeur ou du lecteur vers quelque chose qui n'est pas le contenu principal.

 

Conserver à l'esprit les grands principes : L’univers est soumis à la loi de la gravitation, c'est vrai pour la matière, pour les comportements humains et pour les pensées qui en sont le reflet.

 

Celle-ci peut s’énoncer ainsi : tout corps attire et est attiré par tous les autres corps situés à proximité, dans un rapport qui est celui de leurs masses (ou importances) respectives.

 

Chaque ensemble de corps est soumis à la même règle.

 

L’être humain, les groupes humains, y sont également soumis.

 

Marx avait découvert une partie du système, il s’était trompé sur les bases. Ceci apparaît dans le « Capital » et dans la « Thèse sur Schumpeter ».

 

L’erreur fondamentale de Marx, se trouve dans le « Capital », il croyait que le capitalisme était un système social, alors que c’est seulement l’expression comptable et financière d’une règle économique. J’ai essayé, à de nombreuses reprises, de l’expliquer à des Marxistes, malheureusement, la plupart n’ont pas lu «Le capital » et ceux qui l’ont lu ne l’ont généralement pas compris dans la mesure ou ils n'ont pas les connaissances comptables et financières nécessaires. Ce qui détermine à n'apprécier que la dimension sociale, qui est celle des conséquences et non la dimension financière qui est celle des causes. Je reconnais que c’est compliqué. Un peu moins que Kant, qui est mon philosophe préféré. Pour ceux que le sujet intéresse particulièrement, l'analyse que j'en fais (à bade Kantienne) figure dans 3le capitalisme n'existe pas ».

 

Ou Marx ne s’était pas trompé, c’est dans la « Théorie de la division du travail ».

 

Là réside le levier qui peut soulever l’univers. Il l'a déjà fait et pourrait le refaire à condition que les objectifs soient réalistes et non utopiques comme ceux qui ont fondé le communisme, surtout tels qu'ils ont été appliqués. Le principe du communisme, du collectivisme, ne peut s'appliquer à grande échelle. La concentration des pouvoirs qui en résulte ne peut se faire qu'au détriment de la population, même lorsque les dirigeants sont dévoués et de qualité. Comme l'a progressivement découvert PROUDHON, la propriété représente à la fois une liberté et une charge. La charge de la responsabilité n'est effectivement assumée que par ceux qui jouissent effectivement des avantages de la propriété. Dans les régimes de type soviétique, personne ne se souciait de l'inefficacité, de l'absence de rentabilité, ou des dégradations, parce cela n'avait pas d'incidence sur ses droits et avantages. La comparaison des résultats des exploitations individuelles et collectives le montrent assez. Personne ne se donne de mal lorsqu'il n'est pas directement concerné, n'a aucun avantage à en tirer. Ceux ci ne devant pas être considérés seulement sur le plan économique.

 

Le comportement humain est d'abord dicté par les émotions et les sentiments. J'ai abordé ce sujet dans la première partie d' « Un esprit sain », je compte réunir un certain nombre de textes dans un ouvrage où il prendra une large part.

 

Le point de départ de l'émotivité (on parle en général de sensibilité, terme qui me semble inexact) sa première manifestation est inéluctablement une manifestation de souffrance. Dans la plupart des cas : un cri, des pleurs. La seconde, au moment ou la souffrance s’est calmée, la satisfaction, le repos.

 

La base de tous les comportements humains est là.

 

Ensuite, c’est plus élaboré, à partir de la combinaison de phénomènes semblables, similaires, plus ou moins nombreux, inversés, opposés, contrariés, avec tous les types de combinaisons que la langue française décrit par des verbes d’action. Les relations entre eux et avec les autres personnes étant régis par la loi de la gravité.

 

Prétendre organiser la société, ou procéder à l'analyse de son fonctionnement sans en tenir compte, me semble déterminer inéluctablement des erreurs.

 

Reconstituer, reconstruire, un parcours logique et cohérent entre ces deux données : les bases de la nature humaine et le fonctionnement de la société humaine, me semble un objectif ambitieux, que je me suis fixé et pour lequel j'espère la contribution de tous ceux qui seront prêts à participer.

 

 

Marc Albert CHAIGNEAU

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 08:02

Marc Albert CHAIGNEAU



Présentation





Juriste de formation, ayant étudié et exercé le droit des affaires, comme conseil de sociétés et avocat d'affaires, puis responsable juridique de groupe pendant 35 ans (de 1971 à 2006), je me suis toujours passionné pour la philosophie. Cartésien et surtout Kantien, « La critique de la raison pure » a été mon principal livre de chevet pendant près de 40 ans, je ressens une proximité de pensée avec Henri POINCARÉ, BERGSON, PROUDHON, Gaston BACHELARD ou Hubert REEVES.

A la suite de drames familiaux, j'ai été amené à remettre en cause mon mode de vie et de pensée. J'ai vécu un conflit entre ma pensée, mes émotions, mes comportements, et la société, le système social, mon environnement, le monde. Ce conflit portant sur le système de valeur qui anime et détermine ma pensée et mon comportement, dont l'adéquation s'avérait pour moi impossible avec ceux prévalant au sein de notre société.

 

Tous les ouvrages que j'ai écrits, actuellement publiés ou non, sont pour moi une tentative de Traité. L'exposé, en vue d'être accepté par mes prochains (et non pas les Autres, ces inconnus sans visages, amorphes et polymorphes, aphones et polyphones, dont la cacophonie est incompréhensible), de mes émotions, de mes idées, valeurs, en vue de leur confrontation avec celles qui sont couramment admises comme appartenant à la norme.C'est un projet de société, ou un projet d'évolution de la société, de développement d'une nouvelle civilisation, fondé sur d'autres valeurs que celles qui ont actuellement cours.

Pourquoi un traité me semble-t-il nécessaire ? Le fonctionnement de la société repose sur une pensée, un système de valeurs, une morale, auxquels je n'adhère pas. Si je partage un grand nombre d'idées émise au titre des critiques publiées, je ne souscris que peu et jamais entièrement aux analyses et solutions proposées.

Mon premier ouvrage publié : « Un esprit sain » en 2006, aux éditions PUBLIBOOK, en fournit l'exposé le plus détaillé. «  Les sciences abstraites », pour lequel je cherche un éditeur, qui constitue une critique des « sciences exactes » et de l'usage qui en est fait surtout dans le domaine humain, devant constituer le tome I er d'un ensemble dénommé « Le mouvement et la diversité » qui a pour objet de proposer une « vision » ou une « conception » du monde, de l'univers, sous un angle différent de ce qui, à ma connaissance, a déjà été proposé.

Les deux autres essais qui ont été publiés aux Éditions Bénévent « Le capitalisme n'existe pas. » et « Crise financière ou de société ? » participent de la même démarche. Il en va de même d'un certain nombres de textes qui, comme cela a été le cas pour « Un esprit sain » sont susceptibles d'être regroupés, et de faire l'objet de plusieurs autres ouvrages proposés à des éditeurs.L'un s'intitule "Le dogme de l'équilibre financier" qui propose de réformer les comptes, de les rendre fiables, avant que de chercher à les équilibrer. Un autre, également terminé, a pour titre : "De la révolution à l'inversion", propose un nouveau mode de réforme de la société, moins dommageable et coûteux que les révolutions. D'autres sont en cours d'écriture proposant des réformes du langage et de la morale. Enfin, j'ai élaboré sous la dénomination de "Partenariat Actionnaires Salariés" une nouvelle forme de société, qui serait sous le contrôle coordonné des actionnaires et salariés et échapperait ainsi à la maimise des "dirigeants" du type de ceux qui sévissent actuellement.

 

Cordialement,

Marc Albert CHAIGNEAU

Auteur de « Un esprit sain » PUBLIBOOK, « Le capitalisme n'existe pas » et « Crise financière ou de société » Bénévent

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